Saturday, April 30, 2011

GreenBkk.com OM | Valbuena : « Notre destin entre les mains »

Valbuena : « Notre destin entre les mains »

29/04/11 - OM-AJA


Meneur de jeu, ailier de débordement, ou même attaquant de pointe, Mathieu Valbuena n’a jamais aussi bien respecté son statut d’homme providentiel. Une envie débordante forcément répercutée sur les résultats d’un OM de retour au sommet.

Mathieu, qu’est-ce que ça fait de récupérer ce fauteuil de leader ?
Ça fait du bien niveau confiance. Psychologiquement parlant, ça ne peut donner que du plus. Maintenant, ça ne change rien, c’est à la dernière journée qu’il faudra être premier. On savait qu’il y avait une bonne affaire à réaliser. En ce moment, Lille piétine, ils ont un peu plus de mal. Mais il y a Lyon qui ne lâche pas. C’est une grande équipe, qui a faim de victoires. Dans les sprints, ils répondent toujours présent. On a pu le voir l’an dernier. Mais c’est avant tout sur nous qu’il faut se focaliser. On a notre destin entre les mains. Il faudra être le plus régulier possible pour garder notre titre.

Après Nice, vous allez accueillir Auxerre, une autre équipe de bas de tableau…
En seconde contre Nice, on a créé du jeu, apporté de la mobilité. Même si on a eu des difficultés en première période, on sait que nos adversaires ne viennent pas au Vélodrome pour faire du jeu. On va le voir encore une fois contre Auxerre. Une formation très difficile à manœuvrer, qui va nous attendre derrière pour nous contrer.

"On attend peut-être trop la deuxième mi-temps, ou de prendre une baffe pour commencer à jouer, et réagir"

Ces derniers temps on t’a vu jouer un peu partout. Est-ce que tu sais ce qui t’es réservé cette fois-ci ?
Non je ne sais pas, on n’est pas encore au courant de la composition d’équipe. Pour la finale de la Coupe de la Ligue, j’ai joué seul devant, alors que contre Nice, j’étais plutôt en numéro 10. Ça dépendra. Ce sera en fonction de ce qui se fait de mieux pour l’équilibre de l’équipe. C’est au coach de voir ce qui lui semble le mieux.

C’est quand même lors de la rentrée de Jordan Ayew en pointe, le passage d’André à gauche, et ton décalage à droite que les choses ont commencé à se décanter…
Oui, c’est là que l’on a eu notre très bonne période et que l’on a mis les trois (derniers) buts. À voir si cela se reproduira ou non. Mais je pense que c’est l’état d’esprit, et le jeu que l’on a créé qui ont mis Nice en difficulté.


Il y a aussi le retour de cette fameuse relation entre Lucho et toi !
Il fallait regagner cette complicité. On savait qu’elle n’était pas perdue, mais il y avait des automatismes à retrouver. Ça s’est très bien passé. On a pu voir que quand on mettait de la simplicité, que l’on apportait du mouvement et de la mobilité, on pouvait faire de très belles choses. Alors certes, on le fait toujours par intermittence. On attend peut-être trop la deuxième mi-temps, ou de prendre une baffe pour commencer à jouer, et à réagir. Il faudra progresser à ce niveau-là.

"Si on est champion, je ressors les lunettes !"

Vous passez du statut de chasseur à celui de chassé. Comment abordez-vous cette transition ?
On arrive dans le sprint. À nous de mettre tous les ingrédients pour rester à cette place. L’état d’esprit est vraiment hyper-important. C’est toujours très dur de confirmer après une année extraordinaire. On a fait la moitié du chemin en conservant cette Coupe de la Ligue, à nous d’aller chercher le plus dur, le titre. C’est notre quotidien. J’espère qu’on y parviendra, on a toutes les qualités pour.

Le groupe n’est donc pas rassasié ?
Il y a de la solidité, mais aussi la détermination de chacun, de tout un groupe qui a envie d’aller chercher la victoire. Quand on gagne une Coupe de la Ligue, un trophée, ça donne encore plus faim. Ça peut nous booster. Quand on est nouveau et que l’on ne l’a pas connu l’an passé, on a envie de goûter à cette fête-là. Pour nous, qui avons déjà vécu cela, c’est resté en mémoire. À nous de faire les efforts pour. Quand on gagne un titre, on a envie de reconnaître cette saveur. C’est tellement beau.

Et ces fameuses lunettes sorties lors du défilé l’an passé, tu les as toujours ?
Si on est champion, je les ressors !

Credit: Olympique de Marseille (www.om.net)

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